Le site occupé par les bâtiments industriels des CFF exige une densification massive. Les nouveaux bâtiments projetés sont glissés de manière précise entre les halles industrielles existantes. Des petits espaces verts permettent d’intégrer la structure historique, tandis que les étages supérieurs en porte-à-faux garantissent une vue sur les installations industrielles. L’histoire du chemin de fer, comme identifiant, se voit ainsi conjuguée avec la nécessité de nouveaux bâtiments. La mixité d’activités – habiter, travailler – et l’offre culturelle peuvent transformer cette zone en quartier autonome, entre le faisceau des rails et l’Aar.